À Tyr, au sud du Liban, des centaines de familles sont rentrées chez elles après le cessez-le-feu. Mais les raids israéliens rendent certains quartiers inhabitables.
Depuis septembre, l’aviation israélienne a bombardé cette ville côtière de 120 000 habitants, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Des quartiers entiers ont été gravement endommagés, des centaines de logements et d’infrastructures vitales détruits.
- “Plus de cinquante immeubles de trois à douze étages ont été entièrement détruits par les frappes”, déclare le maire Hassan Dbouq à l’AFP.
- “On peut dire qu’aucune maison n’a été épargnée”, souligne-t-il.
Le 18 novembre, une frappe israélienne a détruit l’office des eaux, privant d’eau 30 000 abonnés.
“Il n’y avait ici ni roquettes ni rampes de lancement. C’est une infrastructure publique vitale visée par l’agression israélienne”, dénonce le président de l’Office, Walid Barakat.
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