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Entretien
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Avec le télétravail, on a l’impression d’avoir gagné en autonomie. Mais entre les logiciels et l’IA, jamais le travail n’a été autant contrôlé, rappelle le juriste en droit social, Pascal Lokiec. Une situation intenable, voire explosive.
C’est une aspiration majeure du monde du travail : jeunes, employés ou cadres rêvent d’avoir plus de liberté dans leur quotidien professionnel. Le Covid-19 et la propagation du télétravail ont fait sauter des digues, dans les têtes comme dans les emplois du temps. Ce qui était inenvisageable avant la crise sanitaire est désormais possible, un supplément de liberté très apprécié dans une organisation du travail encore très verticale. Pour Pascal Lokiec, juriste en droit social, professeur à l’université Paris-I Panthéon- Sorbonne, cette revendication d’autonomie est légitime, mais elle est menacée par la prolifération des outils de contrôle de l’activité même des salariés (logiciels, intelligence artificielle). Dans son dernier livre, Salariés, libres… et heureux ? La face cachée de l’autonomie au travail, (Odile Jacob, 2024), il propose un nouveau contrat employeur-employé où ce dernier aurait plus de prérogatives pour organiser son temps sans gêner pour autant la bonne marche de l’entreprise.
Pourquoi les salariés sont-ils globalement attachés au télétravail ?
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