Vendredi soir, Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise (LFI), a appelé à l’union pour une élection présidentielle anticipée.
Il propose une “candidature commune” basée sur son programme : “Nous sommes partisans d’une candidature commune. On se l’est dit dix fois, sur la base du programme. Et comme nous irons avec le programme, eh bien, viens qui veut, il est bienvenu”.
Mélenchon, qui demande la démission d’Emmanuel Macron, critique les divisions au sein de la gauche, notamment le retrait du Parti communiste et de certains membres du Parti socialiste : “Nous avons compris que […] le parti communiste ne veut plus de nous, nous avons compris que la droite du parti socialiste ne veut plus et nous refusons de faire chemin avec des gens qui nous insultent en cours de route”.
Pour “une offre fédérative”
L’ancien candidat à la présidentielle propose une “offre fédérative” à ceux qui souhaitent rejoindre LFI, mais prévient que “la comédie qui consiste à venir à chaque élection prendre des circonscriptions et grignoter le programme, est terminée”.
Ces déclarations interviennent alors que les tensions entre les partis de gauche restent vives. LFI reproche aux socialistes de chercher un compromis avec la majorité présidentielle, tandis que le leader communiste Fabien Roussel a confirmé qu’il ne se représenterait pas “dans une alliance avec LFI”.
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