Effondrement de la rue d’Aubagne : un procès qui dessine une inéluctable course vers la catastrophe
Au tribunal correctionnel de Marseille, les responsabilités dans les effondrements des immeubles de la rue d’Aubagne, qui ont fait huit morts en 2018, sont jugées.
Le procès révèle une accumulation d’erreurs, d’incompétences et de négligences.
Une municipalité indifférente
- La lutte contre l’habitat indigne n’était pas une priorité municipale.
- Le Service de prévention et de gestion des risques (SPGR) était sous-financé et sous-effectif.
Un adjoint au maire peu investi
- Julien Ruas, adjoint chargé des marins-pompiers et de la prévention des risques urbains, ne s’est pas préoccupé des immeubles en péril.
- Il n’a pas utilisé ses pouvoirs de police administrative pour lutter contre l’habitat indigne.
Des experts négligents
- Les experts ont omis les fondations des bâtiments dans leur diagnostic.
Un syndic suspecté
- Le syndic est soupçonné d’avoir retardé les travaux de rénovation.
Le procès met en lumière une succession d’occasions manquées et d’alertes ignorées, qui ont conduit à la catastrophe.
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