Le « journaling », ou l’écriture intime à l’ère du développement personnel

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**Qu’est-ce qui nous pousse à écrire des journaux intimes à l’ère des réseaux sociaux ?**

Sonia, 14 ans, tient des journaux intimes chez ses parents depuis le confinement. “Il y a 99 % de choses inutiles, mais aussi 1 % de réflexions intéressantes”, dit-elle.

Paula Fourdeux, 70 ans, écrit dans ses carnets depuis 40 ans. “J’écrivais ce qui me tracassait, maintenant j’écris les petits bonheurs”, explique-t-elle.

Philippe Guihéneuf, 57 ans, écrit dans des cahiers depuis l’âge de 13 ans. “Cela m’apporte un sentiment de liberté”, dit-il.

Claire-Marie Agnus, 78 ans, écrit dans un café. “Je ne sais pas ce qui déclenche l’envie, le goût du café ou le bruit de la petite cuillère…”, dit-elle.

  • L’écriture aide à mettre de l’ordre dans ses pensées.
  • Elle permet de se dépolluer l’esprit.
  • Elle peut être un moyen de mémoriser des expériences.
  • Elle peut aussi aider à prendre des décisions.

Même si nos vies sont partagées sur les réseaux sociaux, le besoin d’écrire des journaux intimes reste présent. Ces journaux nous permettent de réfléchir à nos expériences, de les mettre en perspective et de prendre du recul.

Le Monde

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