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Expo
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Dans une expo, le musée des Arts décoratifs à Paris explore à travers moult biens du quotidien, pièces emblématiques du design contemporain et représentations picturales l’émergence de la notion d’intimité au XVIIIe siècle et ses évolutions les plus récentes.
Avez-vous déjà entendu parler du bourdalou(e) ? A moins d’être un éminent spécialiste de l’histoire des commodités, il en est fort peu probable. Pourtant, cet urinoir portatif en faïence parfois richement décoré et qui doit son nom à un prédicateur à la cour de Louis XIV dont les (très) longs sermons exigeaient des femmes qu’elles puissent bien se soulager quelque part, a fait un siècle durant partie du nécessaire de toute dame qui se respecte. Il servait à uriner en public quand on en a fort besoin. Un ancêtre en quelque sorte du pisse-debout contemporain à ne pas surtout pas confondre avec une saucière, dont il a la forme échancrée. Entre-temps, les water-closets (WC), autrement appelés cabinets, sont devenus de véritables pièces à part entière dans les intérieurs bourgeois du XIXe siècle, associés à de véritables interdits ou tabous. Et il en va de même de la chambre à coucher ou de la salle de bains.
«La pudeur était moindre au XVIIIe siècle en France, insiste Christine Macel, historienne de l’art et commissaire générale de l’exposition grand public Intime, de la chambre aux réseaux sociaux, installée jusqu’à fin mars aux Musée des Arts déco. Mais ensuite le besoin d’intime n’a fait que croître. Toute l’histoire de l’a
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