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TRIBUNE
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Alors que le Sénat examine le projet de loi de finances 2025, dix-neuf parlementaires socialistes dénoncent l’impasse du Service national universel. Ils demandent la réorientation des fonds vers le service civique pour en faire un pilier de notre cohésion nationale.
par Un collectif de 19 parlementaires socialistes dont les présidents de groupe Boris Vallaud et Patrick Kanner
Alors que notre soserviceiété ploie sous le poids des crises successives, le fondement même de notre République – ce lien social fragile et précieux – se trouve mis à l’épreuve. Dans ce tourbillon d’incertitudes et de tensions, nous, parlementaires socialistes, avons une ambition à destination d’une jeunesse en quête de sens, de repères et, plus que tout, d’actions concrètes.
La jeunesse, pleine de rêves et d’idéaux, se heurte à la cruauté d’une réalité implacable : sa volonté d’engagement souffre d’un manque d’opportunités, d’une absence de moyens, et d’une confiance en l’avenir qui se fissure chaque jour un peu plus. Face à cette désillusion, une question s’impose, incontournable : comment notre République peut-elle répondre aux aspirations profondes de celles et ceux qui souhaitent un changement véritable et transformer leur énergie en moteur de progrès social et démocratique ?
Un pilier inébranlable du tissu socio-éducatif
L’une des réponses, nous en sommes convaincus, réside dans la réaffirmation et l’élargissement du service civique. Ce dispositif, mis en place en 2010, a déjà accompagné plus de 780 000 jeunes, et son succès ne souffre plus de contestation. Ce succès ne résid
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