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Reportage
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Ce premier dimanche de décembre a vu le centre parisien et l’avenue des Champs-Elysées rendus aux piétons et aux cyclistes. Au grand dam des automobilistes coincés dans les embouteillages alentour.
Un barrage filtrant a été installé aux abords de la place de la République ce dimanche 1er décembre, dans le IIIe arrondissement de Paris. En direction du centre de la capitale, par la rue du Temple, seules quelques voitures sont autorisées à passer : les taxis, VTC, et les riverains. Ça fait râler Sébastien, au volant d’une vieille Nissan Micra Crit’Air 3, qui klaxonne en direction des agents de sécurité chargés de ne laisser passer que les riverains munis de justificatifs de domicile. «Je dois aller chercher ma fille, elle est chez une amie rue du Temple. Je viens de banlieue, du 91 [Essonne, ndlr], je n’ai pas le choix ! Je fais comment, je termine à pied ?» fulmine-t-il. Compréhensif, le vigile le laisse filer d’un geste de la tête. «Les gens qui roulent en voiture sont énervés. Ils disent qu’ils ne peuvent plus se déplacer librement, ils nous crient parfois dessus. On peut les comprendre, mais je pense surtout que les informations ne passent pas. Ils ne savent pas ce qu’il se passe dans le centre de Paris», regrette ce dernier.
Ce dimanche, le centre parisien et l’avenue des Champs-Elysées étaient rendus aux piétons et aux cyclistes, conséquence de deux opérations menées par la ville de Paris. Il y a «Paris Respire» mis en place un dimanche par mois depuis le 7 octobre 2018, interdisant l’accès aux automobilistes dans les Ier, IIe, IIIe et IVe arrondissement. Mais aussi la mise en œuvre de la
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