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Enquête
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L’ancien député, lesté de nombreuses mises en examen, n’est plus officiellement conseiller d’Emmanuel Macron depuis 2022, mais il agit encore pour le compte de l’Elysée auprès de Marine Le Pen, comme «Libération» l’a révélé, ou auprès de Matignon, dans la formation du gouvernement Barnier.
Etonnante, sa propension à se trouver toujours là où cela se passe. Voilà près d’un mois, mercredi 6 novembre 2024, Thierry Solère dîne avec Bruno Le Maire : pile-poil la veille de l’audition au Sénat de l’ancien ministre de l’Economie. Ce dernier, qui dit avoir rompu les amarres avec la politique et enseigne désormais à Lausanne, en Suisse, est convoqué le jeudi matin par une martiale mission d’information sur la dégradation des comptes publics, une dérive «absolument inédite sous la Ve République», selon les mots de Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes. Une mise sur le gril que le nouveau gouvernement et les oppositions vont surveiller comme le lait sur le feu tant le sujet est désormais brûlant.
Solère est-il toujours le conseiller officieux d’Emmanuel Macron, lorsqu’ils se retrouvent ce soir-là dans un salon feutré du ministère des Armées, où l’hôte des lieux, son ami et inséparable Sébastien Lecornu, a organisé un petit repas à trois ? S’agit-il de préparer Bruno Le Maire avant qu’il monte sur le ring, et faire en sorte que ce dernier, qui ne tient pas à endosser l’habit de plus grand dépensier de l’Etat, épargne Emmanuel Macron de ses flèches éventuelles ? Que nenni : «Aucun rapport» avec l’audit
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