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Récit
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Le Premier ministre a engagé lundi la responsabilité de son gouvernement sur le projet de financement de la Sécu. Un saut dans l’inconnu lors d’une journée tendue à l’Assemblée. Courtisé, le RN a annoncé voter la censure.
Le déshonneur, en attendant la censure. Que Michel Barnier monte à la tribune de l’Assemblée nationale lundi à 15h30 pour actionner l’article 49.3 de la Constitution sur son projet de budget de la Sécurité sociale (PLFSS) était attendu. Voilà des jours que le Premier ministre, sans majorité, prévenait qu’il engagerait «probablement» la responsabilité de son gouvernement pour faire passer son texte. Il n’était pas écrit, en revanche, que ce passage en force intervienne après une courbette au Rassemblement national et à sa présidente, Marine Le Pen, à qui Barnier a publiquement concédé quelques heures plus tôt la promesse de ne pas dérembourser les médicaments en 2025.
Aussi imperturbable qu’à l’ordinaire, mots soigneusement articulés, le chef du gouvernement revendique d’être allé «au bout du dialogue» avec «tous les groupes» et dispense une leçon de «responsabilité» à l’hémicycle. «Les Français ne nous pardonneraient pas de préférer les intérêts particuliers à l’aveni
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