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Le bilan des combats dans le nord de la Syrie, où une coalition de groupes rebelles dirigée par les islamistes a lancé une offensive majeure, s’est alourdi à 514 morts, dont 92 civils, a annoncé lundi l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Parmi ces morts figurent 268 combattants du groupe islamiste Hayat Tahrir Al-Cham et des factions rebelles alliées, 154 soldats et combattants pro-gouvernementaux et 92 civils, a précisé l’ONG.
Dimanche, l’OSDH avait déclaré qu’Alep, la deuxième ville de Syrie, avait échappé au contrôle du régime de Bachar Al-Assad, quatre jours après le début d’une offensive éclair menée par une coalition de groupes hostiles au régime, emmenée par les islamistes radicaux de Hayat Tahrir Al-Cham (Organisation de libération du Levant). En riposte, des avions syriens et russes ont bombardé des secteurs tenus par ces groupes dans la province d’Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie, et dans celle voisine d’Alep.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, « alarmé par la récente escalade de la violence dans le nord-ouest de la Syrie », a appelé lundi à une « cessation immédiate des hostilités », a déclaré son porte-parole. « Toutes les parties doivent faire leur possible pour protéger les civils et les infrastructures civiles, y compris permettre le passage en toute sécurité des civils qui fuient les hostilités », a ajouté Stéphane Dujarric.
« Nous attendons de tous les pays qu’ils utilisent leur pouvoir – et leur influence – pour œuvrer à une désescalade, [à] la protection des civils et, à terme, [à] faire avancer le processus politique », a déclaré de son côté, devant la presse, Matthew Miller, le porte-parole du département d’Etat américain.
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Syrie : Bachar Al-Assad piégé par son intransigeance et la déliquescence de son régime
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