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TRIBUNE
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En 2022, des étudiants de l’Ecole d’agronomie s’étaient exprimés pour dénoncer une formation participant «aux ravages écologiques et sociaux en cours». Un collectif de 200 étudiants lance aujourd’hui un appel à tous les étudiants pour refuser la présence d’entreprises qui participent à l’aggravation de la crise environnementale dans leurs établissements.
Nous, étudiant·es d’AgroParisTech, dénonçons l’incohérence de notre école qui dit œuvrer pour un monde plus durable, mais qui continue d’agir dans les mêmes logiques que celles qui ont mené à la crise environnementale et aux injustices sociales actuelles. Contrairement à ce qu’affiche l’école, à AgroParisTech la transition n’en est qu’à ses balbutiements. Et il ne s’agit pas de s’engager simplement dans une transition, mais bien dans une rupture avec les modèles du passé. Celle-ci n’aura pas lieu tant que l’école ne remettra pas profondément en question ses formations, sa recherche et son fonctionnement même.
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Danone, TotalEnergies, Nestlé… Alors que ces entreprises pratiquent le greenwashing, la publicité mensongère ou encore de détournement de la recherche scientifique, nous continuons de leur ouvrir les portes de nos écoles, en légitimant leur enrichissement aux dépens de la société et de l’environnement. En particulier, lors du forum de recrutement, deux jours dédiés à l’orientation, obligatoires pour les élèves, et durant lesquels une soixantaine d’entreprises sont présentes pour nous recruter. Des communicant·es de nombreuses multinationales sont invité·es dans l’école pour nous convaincre de les rejoindre alors que les pratiques de leurs entreprises ont été maintes fois dénoncées par des scientifiques, la société civile et la justice.
Danone a par exemple versé
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