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Billet
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Dans un entretien au «Financial Times», la présidente de la Banque centrale européenne s’est aventurée loin de ses platebandes et fait une proposition sidérante en réponse aux droits de douane que Donald Trump menace d’imposer à l’UE.
Mais quelle mouche a donc piqué Christine Lagarde ? Dans un entretien accordé au Financial Times, le quotidien des affaires britannique, le 26 novembre, largement passé inaperçu, la présidente de la seule instance fédérale de l’UE, la Banque centrale européenne, ne propose rien de moins que de se coucher devant Donald Trump alors qu’il n’est même pas encore à la Maison Blanche… On repassera pour l’Europe puissance !
Pour convaincre le futur président américain de renoncer aux droits de douane de 10 à 20 % qu’il menace d’imposer aux importations européennes, contre 60 % pour les produits chinois, Christine Lagarde suggère dans cet entretien que l’Europe «achète davantage de gaz naturel liquide (GNL) aux Etats-Unis». Et, ajoute-t-elle, «il y a évidemment les produits de défense, dont certains ne peuvent pas être fabriqués en Europe et qui pourraient être achetés par les Etats membres dans le cadre d’une approche cohérente». Pour Christine Lagarde, cette «stratégie du carnet de chèques» est «un meilleur scénario qu’une stratégie de représailles pure et simple qui peut conduire à un processus d’escalade dont pers
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