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TRIBUNE
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A l’occasion de la Journée mondiale des sols, un collectif d’élus et de scientifiques appelle l’Etat à ne pas abandonner en rase campagne les agriculteurs face aux groupes de pression et à ne pas renoncer à une législation protectrice des sols.
Dans le contexte de renouvellement des représentants des chambres d’agriculture prévu le 31 janvier prochain, nous assistons à une mobilisation sans précédent des syndicats prêts à tous les excès pour attiser les colères paysannes : siège de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), emmurage de l’Institut national des recherches pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae), intimidation de l’Office français de la biodiversité (OFB), pression sur les parlementaires, discours anti-écologistes, manifestations plus ou moins violentes, etc.
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Oui, il faut impérativement soutenir l’agriculture et ceux qui la font. Mais, alors que le sujet agricole majeur réside dans la rémunération des producteurs, la régulation des négociations commerciales au niveau national et international et la transition agroécologique, on veut nous faire croire que les «contraintes normatives» seraient le problème principal.
Le Parlement n’est pas en reste dans cette surenchère biaisée. Des initiatives font craindre les pires reculs sur le plan environnemental, pris entre les feux des élus locaux et des syndicats agricoles : réautorisation à tout-va de nombreux pesticides interdits en France, reculs sur toutes les avancées de la dernière décennie et notamment de la loi d’avenir agricole qu’avait portée Stéphane Le Foll, abrogation de nos objectifs en matière de non-artificialisation des sols (ZAN).
Nous nous élevons contre cette facilit
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