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Témoignage
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Dans la deuxième ville de Syrie, ravie le 30 novembre par les rebelles islamistes, une habitante s’émerveille des transformations radicales lancées en quelques jours par les nouveaux maîtres de la cité.
Dans un message audio sur WhatsApp envoyé à sa fille réfugiée en Europe, Oum Karim, une habitante d’Alep, décrit la métamorphose ces derniers jours dans la deuxième ville de Syrie, conquise samedi 30 novembre par les forces rebelles menées par les islamistes de Hayat Tahrir al-Sham. Dans son accent typique du dialecte syrien d’Alep, la sexagénaire s’émerveille de l’organisation en quelques jours de l’approvisionnement et de tous les services d’ordre et de propreté dans la partie centrale de la ville, qui était restée depuis la révolution de 2011 sous le contrôle du régime du président syrien Bachar al-Assad. Ce message a été communiqué à Libération par un contact proche de la famille.
«Ils viennent d’interdire les prêcheurs habituels ce vendredi dans les mosquées. C’est l’un d’entre eux qui montera sur le minbar [la chaire d’une mosqué
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