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Les Jeux Olympiques ont battu tous les scores en termes d’audience à la télévision ou sur plateforme numérique, a annoncé ce jeudi 5 décembre le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach.
Un nouveau record vient de tomber, près de quatre mois après la fin des épreuves olympiques dans la capitale. Thomas Bach, le président du Comité international olympique (CIO) a annoncé la bonne nouvelle ce jeudi 5 décembre : les JO de Paris ont été «les plus suivis de l’histoire», regardés par «environ 5 milliards de personnes» à la télévision ou sur plateforme numérique.
Selon le dirigeant allemand, citant une étude indépendante remise cette semaine à la commission exécutive de l’instance, «chaque spectateur a regardé en moyenne neuf heures» de la compétition, soit «une hausse de 20 %» par rapport aux JO-2020 de Tokyo.
Une moyenne de 24 heures de visionnage en France
En France, où la cérémonie d’ouverture avait rassemblé 22 millions de personnes sur France 2, 95 % de l’audience potentielle [les quatre ans et plus ayant accès à la compétition] a même suivi les Jeux, pour une moyenne de 24 heures de visionnage, détaille l’étude. Après des JO assombris par la pandémie liée à l’épidémie de Covid-19, à Tokyo en 2021 et Pékin en 2022, Thomas Bach s’est félicité lors d’une conférence de presse de voir sa grand-messe sportive atteindre «84 % de l’audience mondiale potentielle», avec une explosion de l’engagement sur les réseaux sociaux.
La fête est finie
«Les comptes des détenteurs de droits médias […] ont généré treize fois plus d’interactions que pour l’édition précédente des Jeux», une tendance qui touche aussi ceux du CIO, des athlètes olympiques, des fédérations internationales et des comités nationaux olympiques, détaille l’étude. Plus largement, Thomas Bach a assuré que les JO de Paris inauguraient «une nouvelle ère», manière d’esquisser son bilan avant de tirer sa révérence l’an prochain après douze ans à la tête de l’organisation de Lausanne. Les Jeux parisiens sont en effet la première application de l’Agenda 2020 lancé en 2014 par le patron de l’olympisme, privilégiant les installations existantes plutôt que les nouvelles constructions pour des JO plus sobres.
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