«Conversations avec Sergio Leone», de bon en large

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Livre

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La réédition richement illustrée des entretiens avec le cinéaste italien réalisés deux ans avant sa mort permet de mesurer son envergure.

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«Il est évident que je suis le plus veinard des cinéastes. Tout de suite, j’ai eu de gros succès.» Sergio Leone raconte ça, chez lui à Rome en 1986 à Noël Simsolo, ami, critique, auteur et réalisateur français. L’enregistreur a tourné trois jours à flux continu pour permettre au grand cinéaste de passer en revue l’intégralité de sa vie, de l’enfance au présent d’alors, soit deux ans après la sortie de son œuvre maîtresse, Il était une fois en Amérique. Alors qu’il fomente une nouvelle grosse production, les Neuf Cent Journées de Leningrad, il meurt d’une crise cardiaque à 60 ans.

Ce livre, réédition très complète et richement illustrée, permet de mesurer l’envergure du personnage et son rapport pour le moins complexe à son idéal américain, nourri de films et de réflexions géopolitiques. A propos de son western ralenti, sous influence du cinéma japonais, Il était une fois dans l’Ouest, il dit : «Comme toujours, je prenais le cinéma conventionnel comme base. Puis je m’acharnais à démolir les codes, à me jouer des apparences en accentuant un esprit de jeu de massacre pour balayer tous les mensonges attachés au contexte historique du sujet.» Et sur son dernier film, à propos du truand joué par De Niro, désigné comme un gangster donquichottesque

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