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Plus de dix ans après son dernier épisode, The Office demeure un des joyaux les plus convoités de la télé, une série dont les droits se négocient des centaines de millions de dollars pour garnir les catalogues de streaming. A en croire The Office – la série racontée par ses créateurs, ce doudou cringe mondialisé n’aurait pourtant jamais dû voir le jour tant elle a été unanimement rejetée par toutes les chaînes : «trop grise», «trop lente», «trop documentaire»… Le destin industriel de ce remake dont personne ne semblait vouloir est peut-être la partie la plus passionnante de ce livre, débordant d’anecdotes, écrit à la manière d’un entretien sans fin conviant tour à tour ses acteurs, ses showrunners (américains et britanniques), des réalisateurs, des scénaristes… Une sitcom finalement sauvée par un succès de cinéma, le carton de 40 ans toujours puceau, de Judd Apatow, faisant de Steve Carell une star convoitée du jour au lendemain. Suffisant pour faire oublier les refus de Paul Giamatti et Philip Seymour Hoffman approchés pour jouer Michael Scott.
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