Trans Musicales 2024 : les reines de Rennes

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Récap

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La 46e édition du festival breton a été marquée par la profusion de femmes sur scène, notamment en solo, et par la volonté de ses programmateurs de défendre des coups de cœur avant tout.

La 46e édition des Trans Musicales de Rennes s’achève dans l’ivresse presque incrédule que seul sait susciter ce monument parmi les festivals défricheurs. Une fois par an, on se souvient que ce monde-là est possible, un monde dans lequel un public massif peut recevoir, avec le même enthousiasme, le nouveau grand groupe fou du chanteur de Foals tout comme un trio vocal féminin venu de Suisse avec rien d’autre qu’un petit clavier pourri pour chanter des histoires de fêtes nulles, d’oiseaux qui ressemblent à des bouts de plastique et de bébés jetés avec l’eau du bain. Après le concert de ces dernières, surnommées Alice – bien qu’aucune d’entre elles ne s’appelle Alice (Sarah André, Yvonne et Lisa Harder) –, la foule se rue sur le stand de merch au rez-de-chaussée du Liberté dont elles viennent de remplir la grande salle samedi après-midi ; une demi-heure plus tard, il ne leur reste plus un seul vinyle.

Deux heures auparavant, on croisait Théo Muller à l’étage du même bâtiment. Le DJ et producteur breton a rejoint cet été l’équipe du festival pour assister l’historique Jean-Louis Brossard, 71 ans, dans la programmation et s’émerveille encore de la curiosité ambiante. Dans un des grands halls du parc des expositio

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