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Billet
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Pour les vêtements liturgiques de l’archevêque de Paris portés lors de la réouverture de la cathédrale, le styliste français n’y est pas allé de main morte sur le «color block», rappelant aux uns les toiles de Mondrian et aux autres le logo de Google Chrome.
Y a-t-il plus casse-gueule que le vêtement liturgique ? Jean-Charles de Castelbajac, créateur de mode et fervent catholique, s’était déjà frotté à l’exercice en dessinant ceux des Journées mondiales de la jeunesse en 1997. Il signe cette fois la collection la plus observée de l’année (7,2 millions de téléspectateurs rien que sur France 2 samedi) en imaginant les 2 000 vêtements portés par les évêques, curés et autres diacres lors de la cérémonie de réouverture de Notre-Dame. En 1997, JCDC avait osé recouvrir les chasubles des prêtres et des évêques des couleurs de l’arc-en-ciel, que beaucoup avaient logiquement associé aux couleurs du drapeau LGBT. Pour Notre-Dame, Castelbajac s’est inspiré des couleurs simples et franches des drapeaux, l’une de ses passions, qui abondent dans son vestiaire depuis des années.
Quête chromatique
Au lendemain de la cérémonie, le Français, âgé de 75 ans, essuie un vent de moqueries. La chape de l’archevêque de Paris, monseigneur Laurent Ulrich, et les dalmatiques de ses diacres ont fait tourner de l’œil une flopée de téléspectateurs qui voient dans ce «color block» (soit l’association de plusieurs couleurs généralement vives) de teintes primaires et de non-couleurs des références à Mondrian dans le meilleur des cas ; au logo de Google Chrome ; les couleurs des cartes du Uno ; une évocation des supermarchés L
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