:quality(70):focal(1709x1017:1719x1027)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/WM5PTU462VFZTGQC5PH766KD4A.jpg)
Carrière
Article réservé aux abonnés
La plupart des artistes subissent un jour ou l’autre l’épreuve de l’échec. Cet épisode douloureux a des conséquences sur leur vie professionnelle et privée mais les conduit parfois à une remise en question salutaire.
Faire un Olympia est en général un accomplissement dans une carrière. Pour le rappeur Disiz, sa première expérience avec la salle a eu une autre saveur. Au printemps 2010, celui qui fut une tête d’affiche du rap français durant toute la décennie 2000 tente un virage risqué en sortant un album entièrement rock. Pour la première fois de sa carrière, il joue alors dans la salle mythique parisienne, en tête d’affiche d’une soirée tremplin organisée par le Gibus, un bar dénicheur de talents rock.
Au moment de monter sur scène, la catastrophe se produit : «La salle était remplie, et quand je suis arrivé sur scène, l’Olympia s’était vidé. Il n’y avait plus que 17 personnes devant moi. Dans le taxi après le concert, je me suis effondré.» Incompris à sa sortie, l’album rock de Disiz reste un mauvais souvenir pour son auteur, qui a bien failli le conduire à tout arrêter après dix années de succès. «Tu fais quelque chose pour qu’on te regarde, et on ne te regarde pas. Donc tu commences à te dire que tu n’as pas de talent, et que ce qui est arrivé avant, c’était juste de la chance.» Il résume : «Il n’y a rien de plus dur pour un artiste.»
Depuis toujours, l’échec d’un album est une des plus grandes peurs des artistes dans la musique. Une hantise qui fait pourtant bel et bien partie de la vie de tous ceux qui se lancent dans une carrière. «L’échec fait par
Leave a Comment