Après le passage de la tempête Darragh, environ 15 000 foyers étaient toujours privés d’électricité dimanche soir à 18 heures.
La Bretagne et plusieurs départements normands avaient été placés en vigilance orange pour vent pour toute la journée de samedi. Les rafales ont atteint entre 100 et 130 km/h sur le littoral, provoquant de nombreuses coupures sur le réseau électrique.
« Les opérations de rétablissement se poursuivent. Ce soir, en fin de journée, plus de 80 % des clients impactés auront été rétablis », précise Enedis dans un communiqué. 600 techniciens d’Enedis sont mobilisés sur le terrain.
La tempête Darragh a également balayé le Royaume-Uni et l’Irlande où près de 400 000 clients ont été privés de courant. Enedis va envoyer en Irlande 60 salariés, 39 engins et du matériel.
La circulation des trains perturbée
La tempête Darragh a également perturbé la circulation des trains sur toute la façade ouest de la France, particulièrement en Normandie où toutes les lignes ont été stoppées pour samedi et dimanche.
La circulation ne pourra pas reprendre lundi entre Rouen et Le Havre « en raison de l’étendue des incidents et travaux de réparation nécessaires sur la ligne », a prévenu la SNCF.
Une barge échouée en Seine-Maritime
Une barge mesurant plus de 120 m de long s’est échouée dimanche à la mi-journée sur une plage de Sotteville-sur-Mer, en Seine-Maritime. L’échouement n’a pas fait de victimes et « il n’y a pas de risque de pollution avéré », a précisé un porte-parole de la préfecture maritime.
La barge AMT Challenger s’était détachée du remorqueur Boka Glacier battant pavillon maltais en Manche, dans les eaux britanniques vendredi.
La barge, qui mesure 122 m de long et plus de 36 m de large, a touché un haut fond sablonneux, à environ 300 mètres des falaises de Sotteville-sur-Mer.
« L’opération consistant à reconnecter la barge à son remorqueur ne pourra être mise en œuvre que lorsque des conditions météorologiques plus favorables seront observées, ce qui n’est pas le cas actuellement », souligne la préfecture maritime. La barge demeure sous étroite surveillance radar de trois remorqueurs qui restent sur zone.
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