Quelques heures avant sa rencontre à l’Elysée avec les présidents des groupes écologistes à l’Assemblée et au Sénat, Marine Tondelier a regretté ce lundi matin que “la France s’enferre dans des discussions sans fin, tout ça parce que le président de la République ne veut pas respecter le résultat des élections législatives”.
“On est un peu dépité”, a-t-elle ajouté, avant de préciser : “On a fait la semaine dernière un geste important. J’ai écrit une lettre ouverte à Emmanuel Macron. J’ai écrit à tous les chefs de partis du camp républicain pour leur dire que dans le moment hypergrave dans lequel la France était, il fallait faire des choses qu’on avait jamais faites (…) Mais Gabriel Attal a été le seul chef de parti à ne pas me répondre.”
Avant de se rendre à l’Elysée, la secrétaire nationale des écologistes a évoqué “le triptyque” qu’elle souhaite évoquer avec M. Macron : “Le premier, c’est évidemment protéger les plus vulnérables, les classes populaires qui souffrent de la politique d’Emmanuel Macron depuis maintenant sept ans. Le deuxième mot, c’est apaiser. Et le troisième mot, évidemment, c’est préparer l’avenir.”
Interrogée ensuite sur le nom de plusieurs prétendants à Matignon, dont le maire de Pau, François Bayrou, Marine Tondelier, estime que “les Français veulent un changement de cap politique”. “Si on n’écoute pas les gens qui votent, alors qu’ils n’ont jamais autant voté depuis des décennies, on va dans le mur”, a-t-elle mis en garde.
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