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Reportage
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Un mercredi par mois, la discothèque le Taly’s, près de Saint-Brieuc, est investie par des résidents de structures pour personnes en situation de handicap, avec des conditions adaptées à leurs troubles. Une initiative saluée par les concernés et leurs proches.
Le dancefloor est encore un peu vide, en ce début d’après-midi de décembre. Dans la pénombre striée de lumières rouges, seules quelques silhouettes se dandinent timidement, au son du Chihuahua de DJ BoBo. Pressée de les rejoindre, Maëlis tente de tourner les roues de son fauteuil, que son accompagnatrice peine à retenir, attendant que le reste du groupe soit prêt. Ils sont six jeunes majeurs au total, plus quatre encadrants, venus d’un centre pour enfants et adolescents polyhandicapés, pour enflammer la piste du Taly’s. Chaque premier mercredi après-midi du mois, cette discothèque nichée dans une zone artisanale près de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) est réservée aux personnes en situation de handicap, surtout des résidents de structures dédiées.
«Ils adorent, ils attendent ça impatiemment !» commente Elise, aide-soignante au centre. «L’objectif, c’est de permettre à nos jeunes adultes de vivre une expérience semblable à celle des autres de leur âge», ajoute sa collègue Véronique. Toutefois, difficile pour eux de se mêler aux fêtes nocturnes. «C’est plus adapté l’après-midi, poursuit-elle. Il y a beaucoup de problèmes de fatigabilité, des traitements à prendre à des heures clés…» Ici, les conditions sont adaptées : pas d’alcool, pas de
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