L’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a porté un coup dur à l’« axe de la résistance » soutenu par l’Iran.
- Le Hezbollah, fer de lance de Téhéran, a perdu une partie de son arsenal lors de la guerre ouverte.
- La Syrie, plaque tournante logistique pour l’Iran, est désormais coupée.
- Les Houthis au Yémen et les milices chiites en Irak semblent vouloir s’affranchir de l’influence iranienne.
Selon Hamidreza Azizi, chercheur à l’institut Stiftung Wissenschaft und Politik, la chute de Bachar Al-Assad marque la fin de l’axe de la résistance tel qu’il existait.
Ali Vaez, spécialiste de l’Iran à l’International Crisis Group, estime que le Guide suprême iranien Ali Khamenei est le grand perdant de cette période post-7 octobre.
La visite d’Ali Larijani, conseiller principal du Guide suprême, à Damas deux jours avant la chute d’Al-Assad visait à donner l’impression de contrôler la situation, qui était en réalité déjà perdue.
Ambassade iranienne à Damas saccagée
Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghtchi a tenté de justifier la débâcle syrienne en affirmant que Bachar Al-Assad s’était plaint de l’inefficacité de l’armée syrienne lors de leur dernière rencontre à Damas.
Araghtchi a également précisé que l’Iran avait conseillé à plusieurs reprises à Al-Assad de négocier avec l’opposition, mais que ce dernier avait refusé.
Les forces iraniennes des gardiens de la révolution se sont retirées précipitamment de Syrie peu de temps avant la chute de Damas.
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