Des étudiants des Mines, de Sciences Po Paris ou de HEC questionnent la place des banques « polluantes » et « climaticides » dans leurs écoles

Des étudiants des Mines, de Sciences Po Paris ou de HEC questionnent la place des banques « polluantes » et « climaticides » dans leurs écoles

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Des fumigènes noirs recouvrent les lettres dorées du fronton de l’Ecole supérieure des mines, boulevard Saint-Michel à Paris. Fin novembre, des étudiants se sont rassemblés derrière une banderole : « Mines Paris contre les banques polluantes ».

Claire, étudiante de 2e année, scande les revendications du collectif au mégaphone. Elle plaide pour que les ingénieurs ne deviennent pas « l’épée d’un système qui va nous enterrer ».

Le même jour, devant l’entrée de grandes écoles franciliennes, des actions similaires ont été menées par des étudiants qui ont lancé la campagne « Stop banques polluantes » fin septembre, avec le collectif Les amis de la Terre. Aux Ponts, à Sciences Po Paris, à CentraleSupélec ou encore à HEC, « le collectif dénonce la présence et l’influence des banques climaticides sur leur campus », indique Louise, étudiante en école de commerce.

Depuis plusieurs années, les étudiants des grandes écoles se mobilisent pour les questions écologiques. Marches pour le climat, actions militantes, tribunes dans les médias… Le souffle militant est lancé. « 2022 fut une année marquante pour ces mouvements étudiants, cette année-là, à la remise de diplôme d’AgroParisTech, huit élèves ont interrompu la cérémonie pour dénoncer l’influence des entreprises polluantes sur leur établissement », explique Morgan Meyer, sociologue, spécialiste des mobilisations étudiantes.

Juste avant, des diplômés d’AgroParisTech remettaient en question leur formation et ses débouchés. C’est aussi l’année où TotalEnergies a renoncé à construire un centre de recherche sur le campus de l’Ecole polytechnique. « C’était un peu le combat de David contre Goliath : une poignée de jeunes face à une multinationale tentaculaire », continue Morgan Meyer. Cet événement a marqué les étudiants et participé à l’émergence d’un certain militantisme. « Les mouvements dans les grandes écoles sont plutôt récents, rappelle Morgan Meyer, car c’est ici normalement que les élites sont formées à devenir les petits soldats du système. »

Le Monde

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