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Entretien
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Pour le chercheur, spécialiste du Moyen-Orient et du jihadisme, le renversement de Bachar al-Assad par les rebelles islamistes poursuit la reconfiguration de la région à l’œuvre depuis le 7 octobre.
La chute du régime syrien est aussi une défaite majeure pour l’Iran, qui perd son «corridor d’influence» allant de Téhéran jusqu’à Beyrouth, en passant par l’Irak, la Syrie et le sud d’Israël, analyse Hugo Micheron, maître de conférences à Sciences Po. Le politologue, lauréat du Prix du livre de géopolitique 2023 pour la Colère et l’Oubli : les démocraties face au jihadisme européen (Gallimard), rappelle que si le leader du groupe rebelle islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), Abou Mohammed al-Joulani, à l’origine du renversement de Bachar al-Assad, cherche à se démarquer des méthodes de l’Etat Islamique, il reste néanmoins dans une logique nationaliste de «syriannisation» du jihad.
Dans quelle dynamique régionale s’inscrit la chute de Bachar al-Assad ?
La chute de Bachar al-Assad est un événement majeur qui se situe à la fois dans une temporalité régionale et dans une temporalité syrienne. L’attaque du Hamas sur le sud d’Israël le 7 octobre 2023 a déclenché une série de réactions qui n’ont cessé de recon
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