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Proche-Orient
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Ankara, qui a soutenu l’offensive contre le régime de Bachar al-Assad, espère désormais pouvoir rapatrier un grand nombre de réfugiés syriens, assurer la reconstruction du pays et poursuivre son assaut contre les groupes kurdes liés au PKK.
Au-delà de l’opposition et des rebelles syriens, un autre acteur ressort gagnant de la chute du régime de Bachar al-Assad : la Turquie. Ankara, qui a joué un rôle trouble dans l’offensive fulgurante du groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS) en le soutenant indirectement, espère désormais tirer profit de ce nouveau contexte syrien, aussi incertain demeure-t-il. «Alors qu’une nouvelle ère s’ouvre à Damas, nous serons aux côtés de nos frères syriens, comme nous l’avons déjà été lorsqu’ils ont vécu des moments difficiles, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan à un groupe d’ambassadeurs depuis la capitale turque ce lundi 9 décembre. Nous poursuivrons nos efforts pour le retour sûr et volontaire des Syriens et pour assurer la reconstruction du pays.»
«Notre industrie peut efficacement s’adapter»
Parmi les objectifs premiers d’Ankara figure le rapatriement d’autant de réfugiés syriens que possible. Dans un contexte de xénophobie exacerbée depuis quelques années, la question du retour des plus de 3 millions de Syriens présents dans le pays domine la vie politique turque. Dès 2017, Ankara a procédé à l’expulsion forcée de Syriens vers le nord-est du pays, contrôlé par des milices à sa solde. Depuis la réélection de Recep Tayyip Erdogan à l’issue de la présidentielle de mai 2023, ces expulsions ont pris un tour quasi
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