## La Syrie face à l’inconnu après la chute de Bachar al-Assad
La Syrie a tourné une page de son histoire ce week-end, avec la chute du régime de Bachar al-Assad. Le groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS), à la tête de la reprise du pays, a promis le respect des minorités et la protection des civils.
### Le modèle d’Idleb
HTS a établi un territoire à Idleb, où il impose sa vision politico-religieuse. Les minorités y sont respectées, les femmes conduisent et fréquentent les écoles et les universités.
### Une idéologie radicale en toile de fond
Malgré ces apparences, l’ADN de HTS reste lié à celui d’Al-Qaïda. Certains experts s’interrogent sur la sincérité de ses promesses, soulignant les liens cachés avec l’État islamique.
### Des craintes pour l’avenir
L’Europe craint la nature islamiste de HTS et la possibilité d’un nouveau chaos. Le gouvernement d’Idleb est dominé par une interprétation fondamentaliste de l’islam, ce qui pourrait entraîner des dérives.
### Les défis de la gouvernance
Abou Mohammad al-Jolani, le chef de HTS, est un spécialiste du djihad armé et remet en question l’identité nationale syrienne. Son entourage comprend des profils radicaux qui n’ont pas fait de promesses aux minorités.
### La lutte fratricide entre djihadistes
Les engagements de HTS pourraient être compromis par les luttes internes entre groupes djihadistes. Il reste à voir si al-Jolani pourra fédérer les différents groupes et communautés dans un pays fragmenté par des années de guerre.
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