Les difficultés des distributeurs et des exploitants face à des films entachés par des violences sexuelles

Les difficultés des distributeurs et des exploitants face à des films entachés par des violences sexuelles

Главная страница » Les difficultés des distributeurs et des exploitants face à des films entachés par des violences sexuelles

Deux acteurs de la filière cinématographique ont été auditionnés par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les violences sexuelles dans le cinéma et l’audiovisuel : un distributeur indépendant (Ad Vitam Distribution) et un exploitant de salles art et essai (Le Sélect).

Ces professionnels ont évoqué les difficultés rencontrées dans la gestion des films “abîmés”, dont le tournage a été marqué par des allégations de violences sexuelles.

Les distributeurs, qui interviennent avant et après la réalisation d’un film, peuvent être tenus responsables financièrement en cas de violence sexuelle signalée lors du tournage.

Responsabilité des exploitants

Selon Alexandra Henochsberg, directrice de la distribution d’Ad Vitam Distribution, peu de solutions juridiques existent pour couvrir ces risques.

Elle a notamment évoqué le cas du film “Je le jure” de Samuel Theis, accusé de viol par un technicien. Le réalisateur avait été exfiltré du tournage, mais le film doit sortir en mars.

“Je suis allée voir le Centre national du cinéma et de l’image animée, pour ne pas me retrouver avec un film extrêmement difficile à mettre sur le marché”, a déclaré la distributrice. “Mais je n’ai pas été entendue. Le film sort en mars et je suis toujours seule.”

Le Monde

Post navigation

Leave a Comment

Schreibe einen Kommentar

Deine E-Mail-Adresse wird nicht veröffentlicht. Erforderliche Felder sind mit * markiert