L’insurrection en Nouvelle-Calédonie a eu un impact profond sur la vie des habitants, aggravant une crise économique et sociale qui affectait déjà le pouvoir d’achat.
Les habitants sont confrontés à des choix difficiles, comme sacrifier des repas pour payer l’éducation de leurs enfants. Les associations caritatives sont débordées.
La hausse du prix des transports en commun a vidé le réseau, utilisé principalement par les personnes à faibles revenus. Le Sénat coutumier a recensé des difficultés d’accès aux soins, notamment en raison de la hausse de la participation financière des bénéficiaires de l’aide médicale.
Le coût de la vie en Nouvelle-Calédonie est nettement supérieur à celui de la métropole, malgré des salaires plus faibles. L’Institut de la statistique et des études économiques (ISEE) a établi un indice des prix à la consommation pour les 20 % les plus pauvres de la population, qui a connu une forte hausse depuis la crise.
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