Javier Milei, le président argentin à la langue bien pendue
« J’aimerais planter le dernier clou dans le cercueil du kirchnérisme avec Cristina [Fernandez de Kirchner] dedans. » Cette déclaration du président argentin, Javier Milei, lors d’un entretien à la chaîne de télévision TN, le 20 octobre, a provoqué un tollé, alors que l’ancienne présidente (2007-2015) a été victime d’une tentative d’attentat en octobre 2022.
- Une violence verbale assumée :
- « Le feu se combat par le feu »
- « Méga fils de pute » (à l’encontre de l’ancien ministre de la santé Gines Gonzalez Garcia)
- « Gauchistes de merde », « orques » (à l’encontre de ses adversaires)
- « Nid de rats immondes » (à l’encontre du Congrès)
- Insultes homophobes
- Une étude alarmante :
- Près de sept insultes par jour recensées sur les réseaux sociaux du président entre décembre 2023 et novembre 2024
- 32 insultes différentes utilisées
- Les journalistes dans le viseur :
- 167 attaques contre la liberté d’expression depuis le 1er janvier (contre 117 pour toute l’année précédente)
- 29 % des attaques proviennent du président Milei
- Une marque d’honnêteté pour ses partisans :
- Langage cru et sans chichis
- Opposition à la « caste politicienne »

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