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TRIBUNE
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Les projets visant à plus d’égalité entre filles et garçons, de l’aménagement des cours d’école aux cours d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle, sont massivement attaqués par l’extrême droite. Une désinformation grossière et une vision rétrograde des missions de l’école, dénonce l’association Parents & Féministes.
Il y a deux sujets sur lesquels l’extrême droite ne change pas : sa défense systématique d’un ordre inégalitaire et sexiste entre les filles et les garçons, et ses attaques contre l’école. Galvanisés notamment par la suppression des ABCD de l’égalité en 2014, les réactionnaires se mobilisent dès qu’une politique publique tente de faire progresser l’égalité. Actuellement, l’agenda des droites dures se déploie sur deux sujets : les cours d’école et l’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Evars).
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La ville de Strasbourg en a fait les frais. Comme d’autres communes, la capitale alsacienne veut repenser les cours d’école en les végétalisant et en imaginant des espaces plus inclusifs. Les sciences sociales ont en effet observé que 80 % des surfaces des cours d’école sont utilisées par 30 % des élèves, généralement les garçons les plus âgés. Depuis plusieurs semaines, l’extrême droite se déchaîne contre une méthode innovante (et peu coûteuse) déployée par la ville pour évaluer l’impact de ses travaux de réaménagement sur l’occupation de l’espace : des gilets connectés portés par les enfants pour tracer (de manière anonymisée) leurs déplacements pendant les récréations. Taxée de «progressisme totalitaire»
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