Ce fait divers criminel a suscité un malaise profond aux États-Unis. L’assassin présumé de Brian Thompson, PDG d’UnitedHealthcare, a été arrêté lundi 10 décembre dans un McDonald’s de Pennsylvanie, après six jours de cavale.
Luigi Mangione, 26 ans, issu d’une famille aisée du Delaware et diplômé d’une prestigieuse université de l’Ivy League, semble s’être radicalisé ces derniers mois. Arrêté avec un pistolet, un silencieux, de faux papiers d’identité et un manifeste de trois pages, il a revendiqué son acte : « Il fallait le faire ». Accusé d’assassinat, il conteste son extradition à New York.
Cette cavale a révélé de nouvelles failles au sein d’une société américaine en proie à la violence physique et verbale. Les digues ont sauté.
- D’abord, un assassinat en plein cœur de Manhattan, devant l’un des plus grands hôtels de New York, exécuté de sang-froid.
- Ensuite, la nature de la cible : un PDG. Des responsables politiques et des stars ont déjà été visés, mais jamais des patrons de grande entreprise, qui ont soudain augmenté leurs mesures de protection.
- L’assassinat était à motif prétendument politique. Sur les douilles retrouvées sur place figuraient les mots gravés « deny », « defend », « depose », utilisés par les compagnies d’assurances pour refuser des demandes de soins aux États-Unis.
Cryptomonnaie et tee-shirts
L’affaire a suscité une fascination morbide : la toile a pris parti pour le tueur, révélant une haine sous-estimée contre les compagnies d’assurances. UnitedHealthcare a dû fermer la page de condoléances de Brian Thompson, assaillie par des smileys.
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