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Interview
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Pour Bruno Guillier, avocat au barreau de Paris spécialiste du droit de l’immigration et des étrangers, il est encore trop tôt pour réviser le sort des demandeurs d’asile et des réfugiés syriens, qui doit être apprécié au cas par cas.
Après le renversement du régime de Bachar al-Assad, le ministère de l’Intérieur français a annoncé, lundi 9 décembre, vouloir «différer l’examen de 700 demandes d’asile de ressortissants syriens». L’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), chargé d’instruire ces demandes, rappelle que cette décision n’a rien d’inhabituel. Toutefois, selon Bruno Guillier, avocat au barreau de Paris expert du droit de l’immigration et des étrangers, l’incertitude autour des changements à Damas est trop importante pour décider dès maintenant du sort des demandeurs d’asile et des réfugiés syriens.
Comment sont déterminées les conditions permettant à un demandeur d’asile, ou à quelqu’un qui a obtenu une protection (comme les réfugiés), de revenir dans son pays d’origine en sécurité ?
C’est une appréciation au cas par cas. Pour un opposant politique, par exemple, il faut s’assurer que le gouvernement en place respecte les droits des personnes, offre la possibilité de contester une
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