Un apéro avec Alice Belaïdi : « Je préfère faire un film pas bon avec des gens que j’aime, plutôt qu’un chef-d’œuvre avec des connards »

Un apéro avec Alice Belaïdi : « Je préfère faire un film pas bon avec des gens que j’aime, plutôt qu’un chef-d’œuvre avec des connards »

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« On se dit tu ? » Inutile de mentir, les « apéros » de « L’Époque » finissent souvent à la deuxième personne du singulier. Le bar, le verre, le temps qui s’écoule, la mise à nu nécessaire pour poser devant l’objectif… Avec Alice Belaïdi, la familiarité est instinctive, peut-être parce que, depuis son rôle d’éducatrice spécialisée dans le film d’Artus Un p’tit truc en plus, son visage s’est imprimé sur la rétine de 11 millions de spectateurs.

Quand on la rencontre, début novembre, sa silhouette en blouse blanche s’affiche encore sur les Abribus pour la troisième saison très attendue d’Hippocrate, la série de Thomas Lilti qui documente l’implosion de l’hôpital public.

C’est dans la peau d’Alyson Lévêque, jeune médecin consciencieuse, qu’on l’avait découverte, il y a de cela six ans. « Hippocrate, c’est comme un vieil ami qu’on n’a pas vu depuis longtemps mais qu’on connaît par cœur, explique-t-elle devant un moscow mule, de sa voix grave travaillée à la nicotine. Je remets la blouse et c’est bon, je suis Alyson. » A la question de savoir si elle serait prête à rempiler malgré son agenda de plus en plus chargé, elle n’hésite pas. « Ce n’est pas évident de tourner des saisons qui s’améliorent, et Thomas Lilti y arrive. La série est importante, et il y a encore beaucoup à raconter. Le sujet est infini. »

Le Monde

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