Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé un remaniement ministériel touchant un tiers des ministères, dans un contexte de crise politique et de tensions avec les États-Unis.
Cette décision intervient après la démission de la vice-Première ministre Chrystia Freeland, qui a exprimé son désaccord avec la gestion par Trudeau de la guerre économique imminente avec Washington.
Justin Trudeau dans la tourmente
Affaibli par un Parlement minoritaire, le retrait du soutien du NPD et un mécontentement croissant au sein de son parti, Trudeau traverse la crise la plus grave depuis son arrivée au pouvoir en 2015.
La démission de Freeland a accentué les turbulences, dénonçant la stratégie de Trudeau face aux menaces de Donald Trump d’imposer des droits de douane de 25 % au Canada, ce qui pourrait dévaster son économie.
Opposition renforcée, appel à des élections anticipées
Le chef du NPD, Jagmeet Singh, a officialisé le retrait de son soutien au gouvernement Trudeau, annonçant une motion de censure lors de la prochaine séance de la Chambre des communes, ce qui entraînerait des élections anticipées.
Alors que Trudeau a annoncé son intention de briguer un nouveau mandat, les sondages montrent un retard de plus de 20 points sur le chef conservateur Pierre Poilievre, sa faible popularité compliquant davantage sa position.
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