Les hommes de la rue du Bac : l’étrange demande de François Gibault à «Libé», entre photos personnelles et demande d’accord avec son accusatrice

L’avocat, qu’Inès Chatin accuse d’avoir participé à des sévices sexuels sur des enfants, a demandé à nous rencontrer, contre l’avis de ses avocats. Réfutant les accusations portées par la quinquagénaire, il a tenté de faire de «Libération» l’intermédiaire d’une proposition d’entente avec elle, via de surprenantes photos.

Le message, énigmatique, tombe sur notre répondeur. «Bonjour, c’est François Gibault, mes avocats ne sont pas d’accord, mais je veux vous rencontrer et c’est moi qui décide. Je vais vous montrer des documents qui vont vous laisser pantois.» Cinq mois après la série de Libération, intitulée «les Hommes de la rue du Bac», l’un d’eux, mis en cause par Inès Chatin, 51 ans aujourd’hui, pour lui avoir fait subir de sordides sévices sexuels lorsqu’elle était enfant, propose une rencontre.

La veille, nous lui avions envoyé une série de questions écrites, destinées à nourrir un article sur la suite de cette affaire, qui fut un choc dans le Paris germanopratin. Outre l’éminent avocat, Inès Chatin accuse son père adoptif, le médecin Jean-François Lemaire, les éditorialistes Jean-François Revel et Claude Imbert, ainsi q