A l’aéroport de Mayotte : «Vous encombrez et on est sûrs que vous ne pourrez pas partir aujourd’hui»

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Reportage

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Cyclone Chidodossier

Scènes de tensions, ce samedi 21 décembre, à l’aéroport de Dzaoudzi, où nombre de familles, essentiellement des professeurs, étaient convoquées pour un départ possible, avant qu’ils ne constatent que seules quelques personnes pouvaient embarquer.

Julie berce son nourrisson de 3 mois dans ses bras. La petite pleure. «Elle a chaud», commente la jeune maman. Il est midi, l’enseignante est là depuis 6 heures du matin avec son mari et ses deux filles, à l’aéroport de Dzaoudzi, dans l’espoir de prendre un vol pour rentrer en métropole. Le couple a tout perdu : un poteau s’est écroulé sur leur maison et a fracassé leur voiture pendant le passage du cyclone Chido sur Mayotte le 14 décembre. «Depuis une semaine, c’est l’enfer, souffle Julie. S’occuper d’un bébé sans eau ni électricité, c’est mission impossible. J’ai fait deux heures de queue hier à la pharmacie pour avoir deux petits pots. On veut rentrer dans notre famille.»

Ils ne sont pas les seuls. Une bonne centaine de personnes attendent aussi d’obtenir une place dans les quelques avions qui décollent. Tous patientent à l’extérieur de l’aéroport, le hall intérieur est désormais interdit au public. Dans cette foule, on trouve une très grande majorité d’enseignants. «On a été appelés hier soir à 21 h 30 pour nous dire de nous p

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