Canicules marines : en Méditerranée, c’est chaud pour les gorgones

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Cette cousine du corail ressemble à un végétal, plantée à vie sur une roche au fond de l’eau. Incapable de migrer vers les fonds plus frais, cet animal souffre de la hausse accélérée des températures de la mer qui le nécrose.

Tous les articles du Libé des animaux, en kiosque les 24 et 25 décembre, sont à lire ici.

La gorgone rouge ne se dit pas que la vue est chouette, que le coin est sympa, et qu’on verra bien. Que si ça ne convient pas, elle pourra toujours déménager. La gorgone s’installe à jamais. Avec son squelette fixé sur la roche au fond d’une mer ou d’un océan, elle ne peut plus bouger. Condamnée à côtoyer le même environnement, les mêmes voisins. Et tant pis s’ils sont bruyants ou étouffants. Ici, c’est pour la vie. Alors, quand la Méditerranée suffoque l’été, que la température de l’eau frôle les 30 degrés, la gorgone n’a pas le choix. Elle doit subir le «stress thermique». C’est ainsi que 80 % des colonies de gorgones du parc national des Calanques avaient été, en 2022, «touchées par des nécroses récentes», entre la surface et 20 mètres de profondeur, a constaté l’institut de recherche en écologie marine Septentrion Environnement : «Ces mortalités ont été observées sur tout le pourtour de la Méditerranée nord-occidentale.» Scotchées sur place, les gorgones meurent de la canicule.

Dans la mythologie déjà, la gorgone n’avait pas d’équivalent terrestre : un animal avec des ailes d’

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