:quality(70):focal(874x1505:884x1515)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/FBNW7WTUXJAXVCNOYPVDJPQ46A.jpg)
Profil
Article réservé aux abonnés
Le député du Nord, qui a quitté l’Intérieur en septembre, revient trois mois plus tard au gouvernement pour occuper un nouveau poste régalien et peaufiner davantage sa stature de futur présidentiable.
C’est en expert du rapport de force que Gérald Darmanin s’installe au ministère de la Justice. François Bayrou fait le calcul qu’il vaut mieux l’avoir «à l’intérieur de la tente et qui pisse dehors plutôt que l’inverse», selon la délicate expression qu’un conseiller politique macroniste utilisait cet automne à propos du Tourquennois. Référence à la formule prêtée au président américain Lyndon Johnson pour justifier le maintien de l’incontrôlable J. Edgar Hoover à la tête du FBI. Dans le dico des citations, Darmanin a, lui, une faiblesse pour Talleyrand, dont il aurait beaucoup aimé devenir le lointain successeur au ministère des Affaires étrangères : «Je me suis mis à la disposition des événements.» Puisque le Quai d’Orsay lui est une nouvelle fois passé sous le nez, va pour la place Vendôme. «Comme garde des Sceaux, ministre de la Justice, la fermeté, la rapidité et la proximité guideront mon action pour défendre les victimes», a-t-il réagi sur X (ex-Twitter) dans la foulée de sa nomination.
Cartes postales corsées
Chouchou de Nicolas Sarkozy comme de l’Elysée, où il a plaidé pour la dissolution au printemps, l’ancien ministre de l’Intérieur n’a cessé de faire payer à Barnier son refus de le nommer au ministère des Affaires étrangères en septembre. Le Savoyard le jugeait peu loyal et n’avait pas apprécié q
Leave a Comment