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Le Libé des animaux
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A Lausanne, le roboticien Dario Floreano s’inspire de la buse de Harris pour améliorer les capacités de déplacement de ses drones et les rendre, à terme grâce à l’IA, 100 % autonomes.
Tous les articles du Libé des animaux, en kiosque les 24 et 25 décembre, sont à lire ici.
Si un algorithme parvient à formuler sur demande du théâtre en vers à partir de Shakespeare, que peut-il tirer du vol des faucons et des aigles ? L’IA se nourrit des données de l’humanité mais que peut-elle apprendre des animaux ? Pour Dario Floreano, chercheur italo-suisse, la réponse se trouve dans la robotique en général, chez les drones en particulier, à qui il apprend depuis dix ans à voler en imitant les oiseaux. Au laboratoire des systèmes intelligents de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, que Floreano dirige, les roboticiens se posent toutes sortes de questions. Comment ces animaux décollent-ils ? A quel angle inclinent-ils leurs ailes pour tourner ? Comment avancent-ils face au vent ? L’équipe construit ses appareils en fonction des réponses de la biologie. «C’est comme ça que l’on a commencé à construire des drones avec des plumes et des ailes», narre le chercheur. Ou avec des pattes lorsque les scientifiques ont compris que les oiseaux sautaient pour s’envoler.
Leur morphologie n’est pas la seule source d’inspiration pour les robots : les oiseaux leur permettent aussi, plus ou moins, d’apprendre à penser. Les drones conçus par le laboratoire sont pour l’heure «semi-autonomes» : «Les manœuvres effectuées sont commandées par un humain mais les appa
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