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Disparition
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Disciple de Pierre Schaeffer et grand nom de la musique concrète, le musicien a marqué la pop culture française avec sa BO du dessin animé emblématique de la France pompidolienne. Il avait 81 ans.
A l’inverse des autres grands noms de la musique concrète, sa première famille musicale, Robert Cohen-Solal n’a pas de grande œuvre de musique électronique à son actif. Aucune symphonie dantesque, aucune étude pour bruits de chemin de fer ou sons calmes d’un après-midi d’été au bord de la mer – tout juste une pièce de concert, Lapsus (1970), réalisée avec des sons de tuyau en plastique, jamais commercialisé en disque. En revanche, ses compositions abstraites pour bruits transformés ou sons électroniques rêches ont été plus entendues, et sans doute appréciées, par le grand public qu’aucune sculptée et arrangée par ses coreligionnaires de l’électronique nettement plus célébrés, tels Iannis Xenakis (qu’il assista dans le cadre de ses fameux sons et lumières, les Polytopes), Pierre Schaeffer (qui l’accueillit au Groupe de recherches musicales dès 1964) ou Pierre Henry, auteur des très pop
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