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Droits de l’homme
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Les proches des deux Français, détenus dans la terrible prison d’Evin depuis le 7 mai 2022, continuent à se mobiliser pour obtenir leur libération.
Troisième Noël sans eux. Trois longues années sans eux. Le 20 décembre, le comité de soutien Liberté pour Cécile a posté 750 lettres à Cécile Kohler, professeur agrégée de français. Une seule adresse sur les enveloppes : celles de la sinistre prison d’Evin, à Téhéran, où la jeune femme de 39 ans est détenue depuis le 7 mai 2022. Son compagnon Jacques Paris, un ancien professeur de mathématiques, y est aussi enfermé, dans une autre aile, depuis leur arrestation lors d’un voyage en Iran.
Le couple est accusé par Téhéran d’espionnage, passible de la peine de mort en Iran, ce que les proches et le comité de soutien «réfutent fermement». Depuis son arrestation, Cécile Kohler n’a pu recevoir ni courrier, ni photos, souligne son comité de soutien. Elle n’a droit qu’à de rares et courts appels à sa famille, mais de manière totalement aléatoire et sous haute surveillance. Elle n’a eu droit depuis le début de sa détention qu’à trois brèves visites consulaires, les photos et lettres de proches qui lui avaient alors été remises lui ont été aussitôt retirées.
Monnaie d’échange dans des négociations d’Etat à Etat
En deux ans et demi, elle n’a jamais pu consulter son avocat indépendant. Les autorités iraniennes avaient annoncé la tenue d’un procès le 24 novembre dernier, mais aucune information n’a depuis filtré pour savoir si une audience avait eu lieu ou pas. Début novembre, un porte-parole du pouvoir judiciaire iranien, Asghar Jahangir, avait affirmé lors d’une conférence de presse que «ces deux personnes sont détenues dans de bonnes cond
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