«Mayotte est une partie de nous-mêmes» : aux Comores, l’aide s’organise après le passage du cyclone Chido

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Reportage

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Cyclone Chidodossier

Dans les îles situées au nord-ouest de l’archipel français, la société civile comme le gouvernement se mobilisent pour venir en aide aux victimes du cyclone.

Dix jours après le passage du cyclone à Mayotte, le collectif Solidarité Chido a pu collecter plus de 61 000 euros pour les Mahorais. Ce mercredi 25 décembre, au port de Mutsamudu, chef-lieu de l’île d’Anjouan, des membres du collectif s’activent. Des camions déchargent dans un hangar du port dix conteneurs d’eau, soit l’équivalent de 180 000 litres, et un conteneur de 28 tonnes de riz. Un défi logistique pour ce petit pays de 870 000 habitants niché au cœur de l’océan Indien. «Les Comores sont un pays d’importation, nous n’avons pas l’habitude d’expédier du volume important entre les îles de l’archipel, explique Sitti Djaouharia Chihabiddine, l’une des initiatrices de Solidarité Chido. Six conteneurs partent ce mercredi à bord du Citadelle, la cargaison restante partira dans les jours à venir.» Une logistique d’autant plus compliquée que «la chancellerie française aux Comores n’a pas proposé de solution logistique à l’élan de solidarité manifesté ici, alors que nous avons posé la question de l’acheminement de l’aide dès le lendemain du passage du cyclone», assure un membre du collectif Solidarité Chido qui requiert l’anonymat.

«C’est une évidence de les soutenir»

«Mayotte c’est une partie de nous-mêmes, ce ne sont pas des voisins. Nous avons des liens de sang, c’est une évidence de les soutenir et la réciproque est vraie», indique Faharate Mahamoud, rencontrée au port de Mutsamudu. De fait, depuis le début de la crise, les Comoriens se sont mobilisés pour venir en aide

Libération

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