Le 1er janvier 2025, l’euro fêtera ses 25 ans. L’occasion de célébrer cette monnaie pourtant critiquée avant d’être adoptée par les citoyens européens.
Cependant, l’élection de Donald Trump et les hésitations de la politique française ont éclipsé l’installation de la nouvelle Commission européenne le 1er décembre. Manque-t-elle d’incarnation politique et de projet fédérateur ?
Stabilité et sécurité
La construction européenne ne peut se faire uniquement en réaction aux crises. Il ne faut pas non plus la défendre au motif qu’il serait coûteux d’en sortir, comme l’ont constaté les Britanniques.
Pour fédérer, l’UE doit s’adresser concrètement aux citoyens, notamment aux plus réticents qui y voient une concurrence accrue entraînant des pertes d’emplois et de revenus.
La politique de cohésion, bien qu’existante depuis des décennies, est sous-dotée. Elle contribue à la convergence régionale, mais insuffisamment. Pour fédérer, il faut des moyens financiers.
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