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Cacophonie
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Après le vote par l’opposition de lois qui modifient l’équilibre des pouvoirs et le fonctionnement de l’Etat, le gouvernement de William Lai tente de trouver une issue à une crise qui prend de l’ampleur, alors que la Chine intensifie ses pressions sur l’archipel.
Il avait vu juste. Avec un sourire aux lèvres et une pointe d’inquiétude, un diplomate taïwanais avait pressenti la crise actuelle il y a un peu moins d’un an : «On va redevenir une démocratie plus agitée, on entre dans une cohabitation compliquée. Ça va bouger dans les mois qui viennent.» C’était au soir du 13 janvier. Les Taïwanais venaient d’élire à la présidence William Lai, du Parti démocrate progressiste (PDP), pour succéder au double mandat de Tsai Ing-wen. Si le PDP conservait le pouvoir présidentiel, il perdait en revanche sa majorité absolue au Parlement lors des législatives organisées le même jour. Le Kuomintang (KMT) faisait son grand retour, mais sans atteindre lui non plus la majorité des 113 sièges, et le parti du peuple taïwanais (TPP) s’enracinait dans le paysage politique de l’archipel comme la troisième force.
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Presque un an plus tard, le constat s’avère plus que jamais d’actualité. KMT et TPP sont devenus des alliés au Parlement et s’unissent pour imposer de nouvelles législations, amender celles du PDP ou bien s’y opposer totalement. Le débat démocratique ne manque pas de vitalité. Résu
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