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Crise agricole
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En crise depuis plusieurs années, l’agriculture biologique ne voit pas ses revendications émerger dans le marasme actuel du secteur. Un frémissement du marché et le changement d’exécutif laissent l’espoir d’une amélioration de la situation.
Dans la crise agricole actuelle, un petit groupe d’agriculteurs peine encore et toujours à se faire entendre par les pouvoirs publics : les membres de la filière bio. Avant de tomber, le gouvernement Barnier s’était en effet opposé à l’augmentation du crédit d’impôt en faveur de l’agriculture biologique. L’exécutif avait bien débloqué 104 millions d’euros en 2023 puis 105 millions en 2024 pour les exploitants en difficulté. Mais ces sommes sont insuffisantes, pour le président de la Fédération nationale de l’agriculture biologique (Fnab), Philippe Camburet. Selon ses retours, «pas plus de 10 % des fermes bio n’ont perçu les aides du plan d’urgence». Le chiffre d’affaires du bio a cessé de croître depuis 2020. Il est passé de 12,831 milliards d’euros cette année-là à 12,081 milliards en 2023, stable par rapport à 2022. Et Philippe Camburet «ne voit toujours pas de lumière au bout du tunnel». Résultat : la surface de terres exploitées en bio a baissé de 54 000 hectares, en 2023. «Nous réclamons une égalité de traitement. C’est-à-dire un soutien aux fermes b
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