retour sur la « planète Auschwitz »

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La traduction par les éditions Calmann-Lévy d’Auschwitz. Une monographie de l’humain, de l’historien polonais Piotr Cywinski, directeur du Musée d’Auschwitz, est une initiative louable.

Malgré l’importance historique, mémorielle et politique d’Auschwitz, l’historiographie disponible en France sur le sujet reste limitée. Cela s’explique notamment par le fait que peu d’historiens français ont étudié l’ensemble de l’histoire du lieu, à l’exception de Léon Poliakov (Auschwitz, Julliard, 1964) ou Annette Wieviorka (Auschwitz, 60 ans après, éd. Robert Laffont, 2005 ; réédité sous le titre Auschwitz. La mémoire d’un lieu, Fayard, 2012).

De plus, bien que les études ne manquent pas à travers le monde, peu ont été traduites, y compris parmi les plus importantes. C’est le cas de la première histoire consacrée à Auschwitz, Tovarna na smrt (« l’usine de la mort »), parue en 1946 en Tchécoslovaquie et œuvre de deux rescapés, Ota Kraus et Erich Kulka, pourtant disponible dans une dizaine de langues.

D’autres ouvrages récents importants, comme Auschwitz. 1270 to the Present (« de 1270 à nos jours »), de Deborah Dwork et Robert Jan van Pelt (1996), ou le collectif dirigé par Yisrael Gutman et Michael Berenbaum, Anatomy of the Auschwitz Death Camp (« anatomie du camp de la mort d’Auschwitz », 1994), n’ont pas été traduits en français.

Le Monde

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