La semaine dernière, Mark Zuckerberg s’est clairement rallié à Donald Trump et à son collaborateur Elon Musk, en défendant une même conception de la liberté d’expression sur les réseaux sociaux et en annonçant des changements majeurs sur les plateformes de Meta.
Quelques jours plus tard, au micro de Joe Rogan, fervent trumpiste, le créateur de Facebook a réitéré sa proximité idéologique avec le nouveau président des États-Unis, arguant que « l’énergie masculine est bonne. La société en est remplie, mais la culture d’entreprise essaie de s’en détourner » .
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Mark Zuckerberg veut plus d’« énergie masculine » et moins de politique de diversité
Cette « énergie masculine », Mark Zuckerberg l’entretient dans sa passion du jiu-jitsu brésilien, dans ses rencontres avec des stars des arts martiaux mixtes (il a d’ailleurs invité Dana White, le patron de l’Ultimate Fighting Championship, au conseil d’administration de Meta), dans la statue qu’il a fait ériger à la gloire de sa femme, dans son élevage de bœufs à Koolau, son ranch hawaïen, mais aussi ses bœufs musicaux avec des rappeurs.
Le patron de Meta ne cache pas non plus son obsession pour la Rome antique et Jules César. Ses filles ont d’ailleurs été impérialement baptisées Maxima, August et Aurelia. Sur ses tee-shirts noirs à la coupe structurée, il fait sienne des punchlines comme « Carthago delenda est » (« Carthage doit être détruite »), citation de Caton l’Ancien qui semble, dans la bouche du magnat de la Silicon Valley, faire référence à une rivalité ancienne avec Google ou encore l’ambitieuse « Aut Caesar aut nihil » (« Empereur ou rien »), devise de César Borgia (1475-1507).
Dès 2023, Mark Zuckerberg répondait positivement aux provocations d’Elon Musk, qui l’appelait à descendre l’affronter dans l’arène – le combat n’aura pas lieu, mais l’image est là. Comme si détenir au creux de sa main un réseau social comme Facebook, utilisé par l’équivalent d’un quart de la population mondiale, ne suffisait pas à établir sa puissance.
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